Prince Henri Auditoire 02 BW

Publication du Cahier d’études n° 164 : On climate tail risks

01.09.2022

Auteur: Pablo García Sanchez

 

Depuis longtemps, notre demande de biens et services produits par la nature dépasse la capacité de celle-ci à les fournir, entraînant une dégradation massive de la biosphère, c’est-à-dire de la somme de tous ses écosystèmes.

Cette situation a de nombreux effets néfastes, allant du réchauffement planétaire à l’extinction massive des espèces, du stress hydrique à des chocs météorologiques plus fréquents et plus graves. Ces dommages environnementaux sont irréversibles, du moins à l’échelle humaine.

Ce papier développe un modèle simple afin de démontrer qu’une plus grande fréquence d’événements naturels dévastateurs, c’est-à-dire d’épisodes qui causeraient des pertes irréversibles pour la biosphère, augmente la valeur sociale des ressources naturelles. Il en résulte que la politique optimale comporte une réduction de notre consommation de ces ressources.

La logique est simple: la possibilité d’événements naturels dévastateurs, aussi faible que soit leur probabilité, justifie un comportement de précaution. En d’autres termes, elle incite le décideur à accumuler une réserve de capital naturel qui permet de réduire la probabilité de chocs futurs et d’en amortir les effets s’ils se produisent.

Le contenu de cette étude ne doit pas être perçu comme étant représentatif des opinions de la Banque centrale du Luxembourg ou de l’Eurosystème. Les opinions exprimées reflètent celles des auteurs et non pas nécessairement la position de la Banque centrale, de ses dirigeants ou de l’Eurosystème.

Ce cahier d’études est disponible sur le site internet de la BCL : www.bcl.lu